Le public invité à explorer son mana à l’Isepp

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Publié le 21/11/2018 à 13:10 - Mise à jour le 21/11/2018 à 13:10

À l’origine du projet intitulé Manu iti : Céline Hervé-Bazin, professeure d’épistémologie. En 2016, elle décide d’orienter son cours vers la culture polynésienne avec ces étudiants de première année en information et communication. « L’idée c’était de trouver un thème qui allait leur plaire, qui allait les intéresser sur la culture polynésienne. On a évoqué le mana et là plusieurs de mes étudiants ont eu une étincelle dans les yeux… Je me suis dit on y va », raconte l’enseignante.
Finalement, c’est une association, VaihereLight Center, qui voit le jour. Aujourd’hui, deux ans après, les mêmes élèves alimentent le projet. Un événement et un site internet ont été créés.  

« Le mana se matérialise de différentes formes », explique Céline Hervé-Bazin. L’événement, les 100 voix du Mana rassemble donc des récits de vie, activités, conférences et une exposition photo. Une centaine de témoignages audio, vidéo et écrits sur le thème du mana ont été collectés pour l’occasion.

Ce jeudi à l’Isepp, le public était invité à participer à des ateliers. Une dégustation était par exemple proposée : une approche originale du mana. « L’idée du mana et la nourriture est de penser à la fois que la nourriture va nourrir notre corps, notre esprit et qu’on peut peut-être retrouver à travers des saveurs, des sens, un mana qu’on va ressentir. Ça donne l’aspect alimentation spirituelle et aussi matériel, ce qui rend hommage à notre gastronomie polynésienne. »
L’événement était organisé à l’occasion de Matari’ini’a, qui marque l’entrée dans la saison d’abondance. 
 

Rédaction web 

 

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