Le monde merveilleux d’Aladdin au grand théâtre

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C’est un spectacle très attendu qui s’est joué vendredi soir au grand théâtre. Le monde merveilleux d’Aladdin a été interprété par les danseurs de l’académie de danse Annie Fayn. Le public, séparé d’un siège sur deux pour assurer une distanciation sociale, a pu voyager durant quelques heures, mais surtout admirer le travail des élèves. Ces derniers ont dû s’adapter à la situation sanitaire et ont su montrer leur détermination.

Publié le 12/09/2020 à 11:53 - Mise à jour le 14/09/2020 à 15:05

C’est un spectacle très attendu qui s’est joué vendredi soir au grand théâtre. Le monde merveilleux d’Aladdin a été interprété par les danseurs de l’académie de danse Annie Fayn. Le public, séparé d’un siège sur deux pour assurer une distanciation sociale, a pu voyager durant quelques heures, mais surtout admirer le travail des élèves. Ces derniers ont dû s’adapter à la situation sanitaire et ont su montrer leur détermination.

Aladdin, la belle Jasmine et le génie de la lampe… Une histoire connue de tous mais interprétée avec brio, vendredi soir au grand théâtre de la Maison de la culture. Sur scène, l’Académie de danse Annie Fayn enchaîne les tableaux dans un décor féerique et des costumes éclatants.

Avec les pointes, toute la grâce de la danse classique – Photo : Mike Leyral

Un conte des mille et une nuits très attendu par le public mais surtout par les élèves. A cause du confinement, ils ont dû attendre sept mois avant de se produire sur scène.

« C’est quand même un soulagement qu’on puisse faire le spectacle », lance une danseuse. « On avait un peu peur qu’on reporte encore le spectacle ou qu’il ne se fasse jamais parce qu’il avait déjà été reporté », ajoute une autre.

« C’est un peu plus spécial que d’habitude parce que c’est dans des conditions différentes et on se rend compte de la chance qu’on a d’être privilégiées à faire notre spectacle cette année », complète une troisième.

Le duo Aladdin/Jasmine, un merveilleux condensé de ori et de danse classique, pour aboutir à un échange amoureux contemporain Photo : Mike Leyral

Dans les coulisses, c’est donc l’effervescence. Les danseurs se préparent et s’échauffent avant de monter sur scène.

Ici plus qu’ailleurs, les règles sanitaires doivent être appliquées, grâce à une trentaine d’étudiants de l’ISEPP.

« En raison des nouvelles normes sanitaires, ça devenait compliqué de les séparer« , explique Moevai, qui fait partie de ces bénévoles. « Et du coup on est là pour ça. On les encadre, on les habille, on les supervise dans tous leurs mouvements. Et on est là pour leur laver les mains toutes les 2 secondes », sourit-elle sous son masque.

En danse classique, on sait prendre de la hauteur dès le plus jeune âge ! Photo : Mike Leyral

Sur scène, les musiques du film et les chorégraphies s’enchaînent. Toutes les disciplines sont représentées, des claquettes aux pointes en passant par le modern-jazz, le hip hop et la danse classique. La magie a bel et bien opéré, ce qui peut rendre fière l’Académie de danse Annie Fayn. Elle fête ses 25 ans.

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