Aladdin, la belle Jasmine et le génie de la lampe… Une histoire connue de tous mais interprétée avec brio, vendredi soir au grand théâtre de la Maison de la culture. Sur scène, l’Académie de danse Annie Fayn enchaîne les tableaux dans un décor féerique et des costumes éclatants.

Un conte des mille et une nuits très attendu par le public mais surtout par les élèves. A cause du confinement, ils ont dû attendre sept mois avant de se produire sur scène.
« C’est quand même un soulagement qu’on puisse faire le spectacle », lance une danseuse. « On avait un peu peur qu’on reporte encore le spectacle ou qu’il ne se fasse jamais parce qu’il avait déjà été reporté », ajoute une autre.
« C’est un peu plus spécial que d’habitude parce que c’est dans des conditions différentes et on se rend compte de la chance qu’on a d’être privilégiées à faire notre spectacle cette année », complète une troisième.

Dans les coulisses, c’est donc l’effervescence. Les danseurs se préparent et s’échauffent avant de monter sur scène.
Ici plus qu’ailleurs, les règles sanitaires doivent être appliquées, grâce à une trentaine d’étudiants de l’ISEPP.
« En raison des nouvelles normes sanitaires, ça devenait compliqué de les séparer« , explique Moevai, qui fait partie de ces bénévoles. « Et du coup on est là pour ça. On les encadre, on les habille, on les supervise dans tous leurs mouvements. Et on est là pour leur laver les mains toutes les 2 secondes », sourit-elle sous son masque.

Sur scène, les musiques du film et les chorégraphies s’enchaînent. Toutes les disciplines sont représentées, des claquettes aux pointes en passant par le modern-jazz, le hip hop et la danse classique. La magie a bel et bien opéré, ce qui peut rendre fière l’Académie de danse Annie Fayn. Elle fête ses 25 ans.