Le massage dans la peau

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Publié le 16/11/2016 à 13:18 - Mise à jour le 16/11/2016 à 13:18

Le massage dans la famille Teihotaata c’est un héritage culturel qui se transmet de génération en génération. Tetoe tient ce savoir de sa mère. Pour ce jeune père de famille, c’est un mode de vie qu’il a adopté depuis une vingtaine d’années. Chaque jour il peut masser jusqu’à cinq personnes.

« C’est une transmission de mes parents.  Aujourd’hui, j’ai repris le flambeau ». Le taurumi pratiqué par Tetoe tire ses fondements d’une pratique ancienne, remise en cause par certains, car douloureuse pour le patient. Si Tetoe a repris cette pratique, ses mains se font plus légères.

« Les anciens quand ils massaient, appuyaient fort sur le corps du massé, ce qui parfois occasionnait plus de mal que de bien. Aujourd’hui, on ne pratique plus comme cela. On a amélioré notre gestuel et notre toucher ».

Un bon massage repose également sur le choix de l’huile utilisée. Dans la famille Teihotaata, le monoï prime. Il est fabriqué de façon artisanale. Selon Tetoe, les vertus médicinales diffèrent, suivant le type de monoï utilisé. « Par exemple, pour aller à la mer, tu prendras le monoi qu’il faut pour cela. Pour le massage, ce n’est pas le même ».

Le massage pratiqué par Tetoe, n’a rien d’un massage de détente tel qu’on le pratique dans les spa, et, peut être traumatisant si il est mal exécuté. Tetoe sera présent au salon Monoï Here à la Maison de la Culture où il proposera des massages traditionnels jusqu’à dimanche.
 

Rédaction Web avec Brandy Tevero

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