Très peu de groupes sont inscrits au Heiva i Tahiti 2022 : seulement 10 contre une quarantaine en temps normal, toutes catégories confondues. La perspective d’une troisième vague inquiète, ce qui explique en partie la réticence des groupes pour qui la préparation d’un Heiva se fait sur une année entière, voire deux.
Mais la Maison de la Culture se veut rassurante : les groupes seront accompagnés. « Pour faire un Heiva, c’est beaucoup de temps, beaucoup de sacrifices, de sueur », avance Yann Teagai, directeur de la maison de la culture. « Et c’est beaucoup d’argent pour les groupes qui essayent de mettre en œuvre beaucoup de moyens pour essayer de récolter des fonds et commencer déjà à préparer le Heiva un an avant. Il faut qu’on arrive à les aider un peu mieux ou un peu plus. On essaye de tendre vers ça dans le futur ».
L’entrée en vigueur du pass sanitaire depuis le 1er décembre a aussi vocation à élargir la jauge d’accueil des spectateurs et surtout, à garantir le maintien de l’événement. Un autre argument de plus pour inciter les groupes à s’inscrire : « je dois mettre en place un dispositif de contrôle des pass sanitaires par rapport au public. S’agissant des artistes, je comprends qu’ils en soient exemptés. J’attends des précisions du haut-commissariat sur ce point-là avant de bien communiquer sur ça avec nos artistes », explique le directeur de l’établissement culturel.
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Une prochaine rencontre entre Te Fare Tauhiti Nui et les groupes de danse et de chant doit permettre de détailler le protocole d’accueil et le déroulement du Heiva et peut-être ainsi, lever les inquiétudes.