Elles sont une quinzaine d’artisanes spécialisées en couture, tressage ou encore dans la fabrication de bijoux de coquillage à avoir l’opportunité d’exposer et vendre leurs produits. Une exposition dont la tenue était encore incertaine la semaine dernière mais qui représente aussi une aubaine pour la dizaine de stagiaires bénéficiant du dispositif de convention d’accès à l’emploi (CAE). Parmi eux, des jeunes apprenties comme Régina : « Je ne connaissais rien du tout. L’artisanat, ce n’est pas mon truc. Mais depuis que j’ai commencé, ça va, je commence à aimer ».
Raymonde Lenoir, elle aussi bénéficiaire d’un CAE, est en pleine reconversion : « je ne suis pas venue ici pour les sous. Je veux apprendre. J’ai appris dans le fa’a’apu, et maintenant je veux apprendre l’artisanat ».
Ces produits, pour la plupart, ont été confectionnés durant la période de confinement. D’autres articles sont en cours de fabrication dans l’attente des grandes expositions de fin d’année. Le salon artisanal de Faa’a se termine quant à lui le 6 novembre.
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