« Il se trouve que notre académie a rencontré quelques déboires. On a eu un décès et d’autres qui ont démissionné pour des raisons de santé et certains qui ,vivant dans des zones reculés ne pouvaient assumer la charge au sein de l’institution. » explique Jean Kape, directeur de l’Académie Paumotu.
Quant aux critères pour être un bon ambassadeur des savoirs des Tuamotu, il faut maîtriser au moins l’une des sept variantes de la langue, comme par exemple le Parata, le Mihiroa, ou le Napuka, mais connaître également d’autres aspects de la culture. « Il faut aussi connaître l’histoire de notre archipel afin de pouvoir travailler plus efficacement sur les langues. »
Si l’appel à candidatures est fructueux, à la fin du mois, l’Académie comptera 14 membres. La parité est largement de mise. Au-delà des supports pédagogiques et des productions littéraires déjà à son actif, l’Académie souhaite enrichir son dictionnaire, et le proposer aux amoureux des langues paumotu du monde entier.