« Ca décoiffe ». En deux mots, la présentatrice des soirées du Heiva i Tahiti a résumé la tempête Hitireva. Un souffle puissant chorégraphié par Kehaulani Changuy, et écrit par Jacky Bryant sur ce thème : « Mon identité, un tissage ». En filigrane de ce récit textile, le choc de la rencontre entre deux civilisations. Avec, pour ne rien gâcher, deux excellents danseurs solo, avec une mention spéciale pour Tehere Tetuaiteroi pour son inventivité et ses cuisses en béton armé. To’ata ne s’y est pas trompée, et a offert une ovation méritée à Hitireva.
Un peu plus tôt, la soirée avait débuté avec un Tarava Tahiti des Tamarii Vairao. Tamari’i Vairao monte pour la deuxième fois sur la scène de Toata cette année. L’année dernière, le groupe a participé par le biais de l’association « Te u’i no te oa’oa – La génération remplie de joie » présidée par Maruia Pohemai, dont l’association a bien voulu soutenir cette première participation au Heiva et son projet.
Depuis, le groupe a fondé son association le 16 novembre 2015 ; elle est présidée par Maruia Pohemai. Le nom de Tamari’i Vaira’o a été maintenu pour le groupe, qui participe à la construction de salles destinées aux enfants de son école du dimanche de la paroisse protestante de Vairao. Cette année, le groupe a décidé de conter au public la légende de Vaira’o, sa terre natale.
La soirée s’est poursuivie avec le groupe Tahiti ia Ruru-tu noa, en catégorie Hura ava Tau. Ce groupe mené par Olivier Lenoir a été créé en décembre dernier et se présente pour la première fois à To’ata. Il réunit 122 artistes. Pour sa première représentation au Heiva, le groupe a choisi pour thème Hiro et Tanemanu. Il est un concurrent sérieux pour le prix Gilles Hollande, tant sa prestation a paru professionnelle.
Après la danse, de nouveau un Tarava Tahiti avec le groupe Te Ao uri no Tautira. Ce groupe, dirigé par Vaihei Paepaetaata, a été créé en août 2015. Il est également pour la première fois à To’ata à l’occasion du Heiva i Tahiti. Son thème : « Le juste retour de la parole autochtone à sa sacralité ».
Samedi a été la soirée des premières fois. En Tarava Tuha’a pae, Papara to’u fenua foulait pour la première fois la scène de To’ata au Heiva. Créée en janvier et dirigée par Béatrice Legayic, la troupe s’est présentée avec pour thème « l’histoire de Vaihihi ».
Depuis, le groupe a fondé son association le 16 novembre 2015 ; elle est présidée par Maruia Pohemai. Le nom de Tamari’i Vaira’o a été maintenu pour le groupe, qui participe à la construction de salles destinées aux enfants de son école du dimanche de la paroisse protestante de Vairao. Cette année, le groupe a décidé de conter au public la légende de Vaira’o, sa terre natale.
La soirée s’est poursuivie avec le groupe Tahiti ia Ruru-tu noa, en catégorie Hura ava Tau. Ce groupe mené par Olivier Lenoir a été créé en décembre dernier et se présente pour la première fois à To’ata. Il réunit 122 artistes. Pour sa première représentation au Heiva, le groupe a choisi pour thème Hiro et Tanemanu. Il est un concurrent sérieux pour le prix Gilles Hollande, tant sa prestation a paru professionnelle.
Après la danse, de nouveau un Tarava Tahiti avec le groupe Te Ao uri no Tautira. Ce groupe, dirigé par Vaihei Paepaetaata, a été créé en août 2015. Il est également pour la première fois à To’ata à l’occasion du Heiva i Tahiti. Son thème : « Le juste retour de la parole autochtone à sa sacralité ».
Samedi a été la soirée des premières fois. En Tarava Tuha’a pae, Papara to’u fenua foulait pour la première fois la scène de To’ata au Heiva. Créée en janvier et dirigée par Béatrice Legayic, la troupe s’est présentée avec pour thème « l’histoire de Vaihihi ».
Manon Kemounbaye & Mike Leyral
Revivez aussi la soirée de la veille, avec Tamarii Mataiea et Temaeva
