>>> Lire aussi : Le musée de Tahiti et des îles déménage ses objets, petits et grands
Les dons permettant donc de sauver ces objets fragiles du patrimoine : « La fragilité des costumes est due à la diversité des matériaux puisqu’il y a du végétal, des graines, des plumes… qui se conservent dans des conditions différentes. En général, le costume est fait pour durer pendant la période du Heiva et pas forcément sur du long terme. Pour certains costumes, il y a des contraintes particulières, on ne peut pas les conserver à plat par exemple, mais sur des mannequins, et cela demande forcément plus de place pour les stocker » poursuit Miriama. « C’est le témoignage d’une culture vivante et de la créativité polynésienne » conclut-elle.
>>> Voir aussi : Vidéo – Miss France 2019 : dans les coulisses de la réalisation du costume de Miss Tahiti
« C’est un plaisir de reconnaître les costumes des danseuses de mon école que je vois tous les jours. C’est vraiment beau de voir toutes ces couleurs et tout ce talent qu’il y a dans ces costumes » confie Marlène, une danseuse amatrice à Tamariki Poerani, venue voir l’exposition.
D’ici là, il vous reste jusqu’à dimanche pour vous replonger dans l’ambiance du Heiva et vous laisser bercer par la danse des costumes.
Entrée libre pour les étudiants et les moins de 18 ans.
Plein tarif : 800 FCFP /pers. pour l’exposition, 1000 FCFP /pers. pour l’entrée all access (Salle d’exposition temporaire/Collections du MTI).
Tarifs groupe (à partir de 10 pers.) : 700 FCFP /pers. et 900 FCFP/pers. pour l’entrée all access.
Plus d’informations sur www.museetahiti.pf