La culture marquisienne s’exporte aux îles Sous-le-Vent

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L’art marquisien s’exporte aux îles Sous-le-Vent. Le groupe Kakaia s’est rendu à Raiatea pour partager le temps d’un week-end, son savoir-faire et ses compétences… Samedi matin, dans le district de Tehurui, dans la commune de Tumaraa, la population a pu découvrir le tatouage marquisien, la sculpture, ou encore comment réaliser un kumu hei...

Publié le 15/06/2021 à 11:14 - Mise à jour le 15/06/2021 à 11:19

L’art marquisien s’exporte aux îles Sous-le-Vent. Le groupe Kakaia s’est rendu à Raiatea pour partager le temps d’un week-end, son savoir-faire et ses compétences… Samedi matin, dans le district de Tehurui, dans la commune de Tumaraa, la population a pu découvrir le tatouage marquisien, la sculpture, ou encore comment réaliser un kumu hei...

De l’artisanat au tatouage en passant par des ateliers d’initiation, les membres du groupe Kakaia prennent plaisirs à animer cette rencontre et le public apprécie…  Dans cet atelier, les visiteurs apprennent à confectionner le Kumu hei… Un bouquet typiquement marquisien, aux vertus semble-t-il aphrodisiaque… « Le Kumu hei est un petit bouquet qui est composé de différentes plantes aromatiques comme le hinano, l’ananas enrobé dans du santal, la fleur de tiare, de la menthe, du avaro, du pua, du miri, des racines de vetiver. À l’époque c’était pour attirer les hommes, raconte Outurau Yuen, membre du groupe Kakaia.

Crédit Tahiti Nui Télévision

Installés dans la mairie de Tehurui, les exposants dévoilent leurs plus belles créations, en pierre en os ou en bois… Des objets d’art à la hauteur de la réputation marquisienne. Trois tatoueurs ont également fait le déplacement. Pour Warren Huhina, membre de Kakaia, l’objectif est de « montrer ce qu’on peut faire aux jeunes pour qu’ils puissent, plus tard dans l’avenir, ne plus avoir peur de foncer et de croire en ce qu’ils veulent faire. On a une phrase qu’on répète souvent : ‘un kakaia termine toujours ce qu’il a commencé et le fait dans un esprit de partage’. »

Régulièrement, les jeunes font appel à leurs parents pour leur envoyer du poisson, des chèvres et autres produits du terroir, qu’ils vont cuisiner et vendre, pour financer leurs actions. Quelques semaines plus tôt, le groupe était à Huahine. Il pense se rendre à Bora-Bora très prochainement.

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