Les journées du patrimoine sont inédites cette année, Covid-19 oblige. Mais cela n’a pas freiné le musée de Tahiti et des îles qui s’est adapté. Les visiteurs ont dû réserver en ligne. Les groupes ont été restreints et le port du masque est évidemment obligatoire : « tout ça nous a permis d’ouvrir sur trois jours une vingtaine de visites guidées de la salle, de l’herbier et des réserves et d’accueillir en gros 300 personnes pendant ces 3 journées », estime la directrice du musée Miriama Bono.
Le public avide de culture a pu visiter l’exposition Tupuna transit qui s’achève dans deux semaines mais aussi les réserves et l’herbier du musée qui rassemble notamment des plantes rares précieusement conservées : « dans la salle Tupuna transit, on présente 80 pièces emblématiques de nos collections qui présentent les 5 archipels (…) et sa préfigure notre future salle d’exposition puisque, ce sera la grande nouveauté dans cette salle, en plus des parcours thématiques que nous avions, nous aurons aussi des parcours pour chaque archipel, ce qui permettra de mettre en avant les spécificités de chacun des archipels de la Polynésie. C’est quelque chose de très apprécié par le public notamment des îles. Et puis, l’herbier qui a ouvert maintenant depuis un peu plus de 2 ans, est ouvert de façon un peu restreinte parce qu’on ne peut pas accueillir énormément de public, mais il est ouvert aux activités pédagogiques et on l’ouvre aux visites notamment pendant les journées du patrimoine. »
Des visiteurs de plus en plus nombreux chaque année : « On vient de temps en temps et dès qu’il y a une opportunité culturelle, on amène nos enfants (…) C’est important que nous continuons nos activités et développer le savoir que l’on peu inculquer à nos enfants », explique Brenda une visiteuse. « Je suis venu améliorer ma culture (…) partager et améliorer mes connaissances sur la Polynésie », déclare Sacha.
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L’organisation de ces journées du patrimoine dans le respect des gestes barrières a pu se faire notamment grâce à une vingtaine de stagiaires du lycée hôtelier. D’ici deux ans, le public pourra à nouveau être accueilli dans un musée refait à neuf.