Antonia de Rendinger, c’est avant tout une présence scénique hors du commun et un style osé, qui tranche avec la bienséance. « Il y a des choses qui sont très rentre-dedans. Je parle beaucoup du corps, et ce n’est pas parce qu’on aborde le corps qu’on est vulgaire. On est ce qu’on est, avec notre corps qui est poilu, qui sent… qui vit quoi ! On passe notre temps à faire comme si on était des êtres de plastique, laqués… mais ce n’est pas vrai, et moi je joue beaucoup avec ça ».
Dans son dernier spectacle, « Moi Jeu ! », elle interprète sans cynisme et toujours avec beaucoup d’autodérision, plusieurs personnages que nous connaissons tous : « Je peux à la fois être une vieille prof de 70 ans un peu acariâtre et où je me vieillis beaucoup et à la fois être une Italienne qui parle des plaisirs féminins et qui est très sensuelle. Comme Dalida, j’aime bien dire que ‘je suis toutes les femmes' ».
L’humoriste sera sur les planches du petit théâtre de la Maison de la culture du jeudi 21 au dimanche 23 février pour partager avec les Polynésiens une vraie tranche de rire et de vie. Elle repartira dès lundi poursuivre sa tournée, avec deux dates prévue dans la célèbre salle parisienne de La Cigalle.