De la cérémonie d’ouverture dédiée à Zeus, à la remise des couronnes aux vainqueurs des douze compétitions inspirées de l’Antiquité (lancer de javelot, lancer de disque, saut en longueur…), les élèves de l’option Latin du collège de Papara ont guidé leurs camarades de sept établissements scolaires à travers une reconstruction des premiers Jeux.
Magali Vala est la professeure de Lettres classiques à l’origine de ce projet retenu par le ministère et la DGEE comme « projet innovant ». Pour elle, l’objectif est « de valoriser le latin, une langue morte qui attire peu d’élèves, en organisant des activités concrètes qui lui redonnent vie ».
Pour l’occasion, les fédérations tahitiennes de lutte, de tir à l’arc et de tu’aro maohi (ici représenté par le patia fa) étaient présentes. Une manière de mêler les cultures gréco-latine et polynésienne. Les élèves du lycée hôtelier ont aussi proposé un buffet inspiré des plats latins aux participants. Pour Marereva, latiniste au collège de Paea, cette journée a le double intérêt de « renforcer les liens entre élèves de classes et de collèges différents, tout en apportant un éclairage sur la manière dont les Jeux antiques se déroulaient ».
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Ces élèves l’ont bien compris : mieux comprendre le passé, c’est mieux préparer l’avenir. Mais aussi le bac, puisque cette option peut leur apporter des points précieux.