Ce qui serait « une première pour un site culturel du Pacifique », se félicite le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu, qui fera le déplacement à Cracovie aux côtés d’Edouard Fritch.
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Cette inscription marquera le « début d’un nouveau processus », ajoute-il. Car pour conserver le label UNESCO, mondialement connu, le site devra répondre à de strictes exigences. Un plan de gestion des lieux sera donc instauré.
« Il faudra pendre ce que certains experts considèrent un peu comme un défaut de notre dossier, c’est-à-dire la gestion de l’accueil des touristes. Il va falloir que l’on mette en place des circuits, un accueil particulier pour que tout et n’importe quoi ne se fasse pas car c’est important pour que ce label soit renouvelé tous les dix ans », précise Heremoana Maamaatuaiahutapu.
« L’inscription n’est pas une finalité », renchérit Monique Rattinassamy, responsable de la documentation au Service de la culture et du patrimoine : « Le travail n’est pas terminé. Il faudra mettre en place beaucoup d’actions. Avec les écoles, d’autres pour protéger le site. Il y a également beaucoup d’études à faire sur la faune, la flore, le lagon ».
Pour en revenir à l’inscription du site au patrimoine mondial de l’UNESCO, la quasi-totalité des étapes du dossier, soutenu par l’Etat, a aujourd’hui été franchie. Reste l’ultime : le vote des membres du comité le mois prochain. En espérant qu’il ne s’agisse que d’une simple formalité.