À 7 ans, son père lui offre son premier appareil phot. Il en fera son métier après une carrière militaire. Formé au cours de ses nombreux voyages, il travaille avec de grands magazines : le monde de la mer, Océan, Ushuaïa ou Thalassa. Il se spécialise dans la photo de portrait.
« Je trouve que la culture et le Ori Tahiti sont très forts. J’ai toujours été très intéressé par la danse. J’ai travaillé avec des danseurs et des chorégraphes très connus dans le monde entier, notamment en danse contemporaine. J’ai fait les photos des ballets de Roland Petit avec Pink Floyd qui jouait derrière les danseurs… C’était vraiment exceptionnel de faire des photos avec des gens comme ça. J’avais donc déjà une approche de la danse mais le Heiva, ça m’a vraiment épaté tout de suite« , explique-t-il.
Ce qui le surprend toujours, c’est de » de voir que ce sont des gens de tous les jours qui y participent. » poursuit-il. « Il peut y avoir une banquière, une institutrice, une étudiante, une mère de famille… ils ont la danse ancrée en eux et ils font les costumes eux-mêmes ! C’est complètement différent de ce qu’on peut voir ailleurs, où les danseurs professionnels ne font que ça. Ici presque tous les danseurs professionnels ont une autre activité à côté. Mais en attendant je trouve qu’ils s’investissent plus dans leur culture et dans la danse. »