Hura Tapairu 2018 – La troupe Hia’ai crée la surprise

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Publié le 23/11/2018 à 3:31 - Mise à jour le 23/11/2018 à 3:31

C’est avec une traditionnelle remise de prix qu’a débuté la seconde soirée du Hura Tapairu 2018 après la présentation des membres, hilares, du jury du Hura Tapairu. Le public, lui aussi enthousiaste et venu nombreux, a tenu à célébrer l’amour éperdu puis retrouvé avec l’entrée en scène de la très belle prestation de la troupe Tahiti Ia Ruru-Tu Noa d’Olivier Lenoir – leur première au Hura Tapairu – sur une remarquable chorégraphie composée d’enchainements de pas rythmés sur les envolées lyriques et romantiques des chansons de Hina et Maruia et de l’orchestre de Atchoun.

Bienvenue à bord de la troupe de Te Natira’a en catégorie Mehura, puis paré au décollage avec un très beau texte de Simone Grand, dont la prose établit un lien aérien entre les îles, chers à tous les Polynésiens. Sur le thème de la bienveillance, Ahura’i, la troupe d’enseignants et d’anciens élèves de Faa’a, opère un virage chorégraphique remarqué avec sa prestation en catégorie Mehura axée sur la préservation de l’environnement et du respect d’autrui.

Première participation également pour la troupe composée d’employées et d’amies de l’institution C.P.S, Natihei, dos dénudées et toutes de noir vêtues, la troupe de Charlène Vonghes qui concoure en catégorie Mehura donne la pleine mesure à sa chorégraphie en exprimant un hommage aux déesses Tahitiennes dont la beauté n’égale que leur indéfectible lien à Mère Nature .

La surprise de la soirée est venue de Hia’ai, la troupe de Turia Temorere dont c’est seconde participation au Hura Tapairu. En effet, le public ne s’y est pas trompé reprenant sur le bout des lèvres le refrain « A ti’aturi… »issu du chant mélodieux écrit et composé par Douglas Huahine et réservant à la chorégraphie fluide et originale une très belle ovation.

Vigilance et bienveillance est le thème de clôture de cette soirée pour la catégorie Tapairu. Un thème sur mesure choisi pour Manahau, la troupe de Jean-Marie Biret, chorégraphe et fidèle « Ambassadeur de la Polynésie Française », racontant une épique saga sur quatre ‘aparima et quatre ote’a où nous partons à la rencontre de la tribu des Vao, valeureux paysans repoussés dans les vallées intérieures de Hiti et des Hiva, la garde spéciale toute vêtue de blanc protégeant le roi Manatahi. Modernité et traditions ancestrales sont gages de témoignages immémoriaux et, ici, d’une mise en garde sur l’orgueil et la convoitise magnifiquement chorégraphiée sur fond de Matari’i ni’a et d’abondance. Mauruuru Jean-Marie !

© crédit article et photos : Stéphane Sayeb

 

Extraits en vidéo de la 2ème soirée

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