Heremoana Maamaatuaiahutapu fait le point avec l’Etat sur la convention culture

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Publié le 10/07/2017 à 9:43 - Mise à jour le 10/07/2017 à 9:43

Cette réunion avait pour but de faire le point, avec le nouveau cabinet ministériel nommé il y a peu, sur l’avancée des dossiers polynésiens, suite à la signature le 17 mars dernier par le Président Edouard Fritch, à l’Elysée en mars dernier, d’une convention culture.

Cette convention fixait le cadre général de l’assistance technique et financière qui sera apporté par l’Etat en matière d’ingénierie culturelle et d’investissement pour consolider et développer la politique culturelle menée par le gouvernement de la Polynésie française.
 
Ainsi  un accompagnement technique et scientifique pour la protection et la valorisation des patrimoines matériels et immatériels, et notamment à l’occasion des candidatures de Taputapuatea et des îles Marquises au patrimoine mondial de l’UNESCO avait été mis en place.

L’inscription historique du site de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’Unesco est effective depuis dimanche. De retour de Cracovie, le ministre a tenu à féliciter et remercier les services de l’Etat qui ont œuvré à ce succès, aux côtés de leurs homologues polynésiens. Il a d’ailleurs salué cette « belle coopération ».
 
A ses yeux, la difficulté principale consistera, désormais, à bien gérer les flux de touristes pour éviter toute dégradation du site, tout en permettant que des cérémonies officielles réunissant des représentants d’autres pays polynésiens puissent s’y tenir.

La convention prévoyait aussi la création d’une mission aux affaires culturelles, avec la mise à disposition d’un expert du ministère de la Culture et de la Communication, pour quatre ans, durée de la convention, au sein du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française.

L’appel à candidature pour ce poste a bien été lancé par l’Etat. La loi ne permettant pas de solliciter des contractuels, il ne pourra s’agir que d’un fonctionnaire. Pour autant, le cabinet de Françoise Nyssen a confirmé à Heremoana Maamaatuaiahutapu que ce recrutement se ferait dans les meilleurs délais.

Autre volet de cette convention : la labellisation du conservatoire artistique de Polynésie française. Elle se fera au même titre que les autres conservatoires de métropole au terme d’une mission d’inspection pédagogique. Le ministre polynésien s’en est réjoui mais a aussi indiqué que l’expérience acquise, en Polynésie, en matière d’enseignement des arts traditionnels pourrait profiter à nombre de conservatoires régionaux.

En ce qui concerne la valorisation des langues polynésiennes, Heremoana Maamaatuaiahutapu a indiqué que son ministère avait redynamisé l’Académie tahitienne. De même, il a dit son souhait d’organiser une conférence sur la question des langues avec tous les pays du monde polynésien. L’objectif étant de créer une base de données qui permette la réunification des langues polynésiennes.

Un point a été fait aussi sur le Centre culturel de la Polynésie française. Pour la médiathèque, le projet d’un cabinet d’architecture a été choisi. En revanche, des questions se posent encore sur le pôle spectacle et notamment sur la dimension des salles, ainsi que son articulation avec d’autres projets à caractère sportif et touristique. D’autres thèmes ont été abordés avec Laurence Tison-Vuillaume, comme la création de l’antenne de la SACEM et la nécessité d’un accompagnement technique en matière d’archivage. 
 

Rédaction Web avec communiqué

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