Heiva : ils viennent du Japon, de Hawaii, de métropole pour danser avec O Tahiti E

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Publié le 18/02/2019 à 15:50 - Mise à jour le 07/02/2020 à 10:27

Le règlement du Heiva ne permet aux groupes de danses que 200 artistes, musiciens et danseurs compris. « Le Heiva est toujours un moment exceptionnel (…) On a dépassé le nombre de filles par rapport aux garçons où nous avons que la moitié du chiffre de 100 que nous désirons », explique Marguerite Lai.La chef de troupe a une idée bien précise du groupe qu’elle souhaite former : « Je ne leur demande pas d’être des Mister ou des Miss Tahiti mais pour eux-mêmes et pour la synchronisation du spectacle, lorsqu’un groupe est ensemble, qu’il y a une énergie, il n’y en a pas 10 qui traînent derrière (…) Au niveau de la forme du groupe, on ne peut pas se permettre de prendre des gens qui sont énormes, qui font plus de 200kg. Ce n’est pas possible. » 

Le règlement du concours permet de prendre jusqu’à 10% de danseurs étrangers. Et certains passionnés de danse tahitienne n’hésitent pas à faire des kilomètres pour participer à ce prestigieux concours… « Je viens de métropole et je voulais vraiment participer avec ce groupe et je le veux toujours. Je suis très motivée. J’espère que ça se fera », confie Cléa qui a appris le ‘ori Tahiti à Paris où elle vie.
« C’est la 6e fois que je participe au Heiva. J’ai dansé avec O Tahiti E en 2015. C’était trop bien. (…) Je suis Japonaise. Maintenant ils acceptent les étrangers. (…) J’espère être sélectionnée », nous dit Masami.
« Les choses ont fait qu’on n’a pas le choix. Les étrangers viennent apprendre chez nous. Nous allons à l’extérieur leur apprendre (…)  Pour le moment j’ai des Hawaiiens, des Japonais et des Mexicains », annonce Marguerite Lai.

Cette année encore le Heiva promet d’être exceptionnel. Rendez-vous donc le 4 juillet pour vivre toute la magie de cet événement.

Rédaction web avec Esther Parau Cordette

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