Heiva i Tahiti : chez Hitireva on cherche l’excellence dès les premières répétitions

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Publié le 23/02/2019 à 12:37 - Mise à jour le 07/02/2020 à 10:27

S’envoler comme des oiseaux ! Un exercice qui n’est pas facile, même pour des danseurs chevronnés. Kehaulani Chanquy impose l’excellence dès les premières répétitions. Jusqu’à ce que la cheftaine oublie les danseurs et ne voit plus que des oiseaux. « Il faut que le public et le jury puissent, sans lire le texte, comprendre et voir que ce sont des oiseaux qui arrivent. Ne pas être au plus près de son interprétation c’est un peu échouer », explique Kehaulani Chanquy.

Mais ce soir pas de compétition entre ces hommes. Ils sont une centaine à vouloir danser pour Hitireva et la chef de troupe n’exclut pas d’en accueillir davantage. Du côté des femmes, la compétition est rude depuis deux semaines. Sur 140 danseuses, seules 60 iront au Heiva.Mailie, l’une des prétendantes, ne compte plus les heures à répéter sur le bitume. Cette jeune novice s’accroche pour avoir une place. « C’est la première fois que je fais le Heiva. J’ai beaucoup entendu parler de Hitireva du coup j’ai voulu tester », nous dit Mailie Taumihau.

Le règlement du Heiva i Tahiti accepte un maximum de 10 danseurs étrangers dans chaque troupe du fenua. Mais pour Kehaulani, ce n’est pas une priorité. « J’ai eu des demandes de Taïwan, du Japon, de France, du Mexique, des États-Unis… de presque partout dans le monde. Ma priorité est vraiment aux locaux parce que le Heiva, c’est porter l’histoire, porter les coutumes de notre pays. Et ceux qui sont les plus aptes à les représenter, ce sont vraiment nos locaux. »

Reportage Esther Parau Cordette

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