Mais ce soir pas de compétition entre ces hommes. Ils sont une centaine à vouloir danser pour Hitireva et la chef de troupe n’exclut pas d’en accueillir davantage. Du côté des femmes, la compétition est rude depuis deux semaines. Sur 140 danseuses, seules 60 iront au Heiva.Mailie, l’une des prétendantes, ne compte plus les heures à répéter sur le bitume. Cette jeune novice s’accroche pour avoir une place. « C’est la première fois que je fais le Heiva. J’ai beaucoup entendu parler de Hitireva du coup j’ai voulu tester », nous dit Mailie Taumihau.
Le règlement du Heiva i Tahiti accepte un maximum de 10 danseurs étrangers dans chaque troupe du fenua. Mais pour Kehaulani, ce n’est pas une priorité. « J’ai eu des demandes de Taïwan, du Japon, de France, du Mexique, des États-Unis… de presque partout dans le monde. Ma priorité est vraiment aux locaux parce que le Heiva, c’est porter l’histoire, porter les coutumes de notre pays. Et ceux qui sont les plus aptes à les représenter, ce sont vraiment nos locaux. »