« Le graff, ça commence par des petits dessins puis par des challenges de chaque artiste pour faire évoluer leur art. Petit à petit, ils ont amélioré leurs techniques, exploré tout ce qu’ils pouvaient faire avec leurs bombes et c’est devenu un art vraiment abouti », explique l’auteure.
Les couleurs et les messages engagés des artistes sont venus remplacer la grisaille du béton délabré de Papeete au fil des années. L’art urbain a explosé et s’est démocratisé dans l’espace public depuis 10 ans. « Au départ c’était pris comme du vandalisme mais petit à petit les gens se sont rendus compte que ça pouvait être éstéthique, et que ça ajoutait un peu de couleurs et de vie dans la ville », ajoute Enos, graffeur local et coréalisateur de la fresque.
L’artiste Cher1 explique le symbole de cette fresque :
Isabelle Esquevin et les graffeurs dédicaceront le livre Tahiti Street Art le samedi 20 mai de 9 h à midi à Odyssey et de 16h à 18h à Carrefour Punaauia. Une boutique éphémère sera également installée à l’aéroport le samedi 27 mai entre 16h et 18 h.
Rédaction web