Les élèves de Hao étaient bien préparés. « Chaque année fin novembre, nous organisons un orero sur des thèmes que nous choisissons. Cette année, nous avons choisi la légende du cocotier. (…) C’était un choix des élèves », explique Tetuamarere Ganivet, professeur documentaliste au collège de Hao.
« Les élèves ont du mérite », estime Jean Claude Hauata, secrétaire de l’association Te aha o te reo à l’origine de l’événement depuis 13 ans. Malgré le peu de moyens dont disposent les professeurs de reo maohi, les élèves ont pu offrir des prestations de qualité. « Nous n’avons pas beaucoup de moyens, très peu de financement et malgré tout on continue notre travail pour les élèves », déclare Jean Claude Hauata.
L’association espère que de plus en plus d’établissements prendront part à cet événement culturel. « Au niveau de l’école, la culture est une option, mais dans la vie non, c’est notre vie, c’est nous les maohi », appuie le secrétaire de l’association Te aha o te reo.
Tetuamarere Ganivet, professeur documentaliste au collège de Hao
Jean Claude Hauata, secrétaire de l’association Te aha o te reo