Des collégiens participent à la mise en valeur du marae Taputapuatea

Publié le

Contribuer à la préservation du marae Taputapuatea en aidant à le mettre en valeur, c’est le challenge relevé par des élèves d’une classe patrimoine du collège de Faaroa à Raiatea. L’espace d’une journée, élèves, professeurs, parents d’élèves et responsables du site, se sont donnés la main pour le toilettage de quelques plateformes. L’occasion pour certains de renouer avec le passé…

Publié le 30/05/2020 à 14:29 - Mise à jour le 30/05/2020 à 14:29

Contribuer à la préservation du marae Taputapuatea en aidant à le mettre en valeur, c’est le challenge relevé par des élèves d’une classe patrimoine du collège de Faaroa à Raiatea. L’espace d’une journée, élèves, professeurs, parents d’élèves et responsables du site, se sont donnés la main pour le toilettage de quelques plateformes. L’occasion pour certains de renouer avec le passé…

Avec ou sans paire de gants, équipés d’une binette ou pas, la dizaine d’élèves inscrits en classe patrimoine au collège de Faaroa arpentent de long en large chaque recoin de la plateforme, à l’affût de la moindre mauvaise herbe sur le pavage du site et ses alentours.

Les élèves contribuent à la mise en valeur d’un patrimoine culturel peu connu du public, et par la même occasion, s’enrichissent de son histoire. « C’est une manière de faire connaître les autres sites importants. (…) Le grand marae Taputapuatea n’existerait pas sans ces structures, notamment cette plateforme d’archers » explique Wilfrid Sidole, professeur au collège de Faaroa.

Le travail est mené en collaboration avec les responsables du marae. Le défrichage se déroule selon des consignes bien précises afin de préserver les structures. Les élèves sont sensibilisés sur l’importance du site et les plantes qui s’y trouvent « comme le ‘auti et les fougères » précise Meari Manoi, gestionnaire du paysage culturel Taputapuatea.

Peu à peu, le site se dévoile et laisse apparaître des traces du passé laissant place à toutes les suppositions des collégiens qui s’empressent de signaler leurs découvertes aux responsables. Chacune d’elles sera prise en photo puis répertoriée en vue d’une expertise. « Je communiquerai ces éléments à la structure archéologique de Papeete pour déterminer si ce sont bien des ossements humains ou des ossements d’animaux » ajoute Meari Manoi.

Élèves et encadrants sont plus que ravis de participer à ces découvertes. « On découvre en même temps qu’eux des bouts d’os, des dents de cochons, et même des pierres… C’est une grande fierté aussi pour eux de faire toutes ces découvertes » confie Titaua Raapoto, professeur de reo tahiti.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Ce travail en commun servira de support pédagogique une fois en classe.

Dernières news