Des bijoux pour fêter le Uru

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Publié le 14/03/2017 à 9:12 - Mise à jour le 14/03/2017 à 9:12

L’ambiance est studieuse dans la classe atelier de bijouterie. Le silence ambiant est juste troublé par le ronronnement des fraiseuses ou polisseuses. Une dizaine d’élèves, toutes des jeunes  filles, âgées de 15 à 20 ans, s’attellent à mettre en forme ce qui est sorti tout droit de leur imagination.

Penchées sur des établis en bois qui portent les stigmates d’années d’enseignement, elles finalisent les derniers détails de leur création.
 

C’est une grande première pour ces élèves. A deux titres. C’est la première fois qu’elles exposeront leurs œuvres et c’est la première fois qu’elles participent au festival du Uru. Environ une quinzaine de pièces seront présentées aux visiteurs.

De la recherche iconographique, aux textes anciens, légendes et chants, histoire de trouver l’inspiration, à la conception de la maquette pour aboutir à la fabrication de la pièce avec des matériaux nobles, il faut compter environ trois mois de travail. Laiton, cuivre, perles, keshis, nacres, fibres et résine, sont les matériaux utilisés à la fabrication de ces pièces.

« Car lorsque l’on conçoit un bijoux, il faut au préalable faire une maquette, explique Isabelle Genestal, professeure et coordinatrice de la section Bijouterie, il faut d’abord l’essayer, le porter, voir ce qui va ou ce qui ne va pas, ce qui est beau ou pas beau. S’il se porte facilement ou pas. »

 

C’est un véritable challenge auquel sont confrontées ces élèves de première année. « On utilise des techniques assez simples, vu que mes élèves n’ont que quelques mois de bijouterie. Mais j’ai voulu qu’il y ait de la soudure et que trois matériaux différents soient utilisés en plus du métal. »

Lors du festival du Uru qui se tiendra, demain jeudi, croquis, maquettes et enfin les bijoux finalisés seront exclusivement proposés aux regards des visiteurs, mais pas à la vente.
 

Rédaction Web avec Tauhiti Tauniua Mui San 

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