De Fakahina à la Nouvelle-Calédonie : rencontre avec le phénomène Puachoux

Publié le

Il est un visage bien connu de Tiktok, ses musiques font un carton au fenua, et il se produit en concert à un rythme effréné depuis plusieurs semaines. Jason Pere, dit Puachoux, s'est rapidement fait un nom auprès de la jeunesse polynésienne, qui l'écoute en boucle. L'artiste est à la vie comme dans ses vidéos, un personnage unique en son genre.

Publié le 15/01/2024 à 16:39 - Mise à jour le 16/01/2024 à 9:44

Il est un visage bien connu de Tiktok, ses musiques font un carton au fenua, et il se produit en concert à un rythme effréné depuis plusieurs semaines. Jason Pere, dit Puachoux, s'est rapidement fait un nom auprès de la jeunesse polynésienne, qui l'écoute en boucle. L'artiste est à la vie comme dans ses vidéos, un personnage unique en son genre.

Il est doté d’une énergie peu commune et d’un franc-parler qui ne manque pas de surprendre. La vague Puachoux, anciennement Puatoro, s’est arrêtée le temps de quelques minutes pour une interview dans les locaux de TNTV. L’auteur-compositeur de 28 ans, qui multiplie les dates et les tubes, savoure son succès comme il se doit.

S’il est connu depuis quelques années grâce à des featuring co-signés par Dj Dzer ou Dj Vista, les buzz qu’il crée depuis quelques mois sont d’une tout autre ampleur. Les titres de Puachoux, (Jason Pere de son vrai nom) cumulent des millions de vues sur Youtube et Tiktok.

Très jeune, comme beaucoup d’artistes polyvalents, il est initié à la musique par la religion. Il commence par le chant « À la messe, mes grands-parents me mettaient à l’église. Je pense que ça vient de là, se souvient-il. C’est thérapeutique aussi. Tu vois lorsque les gens sont tristes ou quoi. C’est bon pour la santé » .

– PUBLICITE –

@tahitinuitelevision

Rencontre avec Puachoux à Fakahina – partie 1 🎶🔥 #soyezheureux #puachoux #tuamotu

♬ son original – TNTV

Puachoux a mûri un style peu orthodoxe, avec son timbre de voix facilement reconnaissable et ses mélodies entraînantes, terriblement efficaces. Quant aux paroles, si elles s’autorisent parfois la grossièreté, elles sont surtout le fruit d’une improvisation totale. « D’abord je mets l’instrumental, après je chante dans le « pataha brad » , quelque chose qui ne veut rien dire. Après quand c’est fini d’enregistrer, je cherche les paroles » , explique-t-il.

Une méthode qui lui a notamment permis de trouver la mélodie de « Mon Dieu » à Fakahina, où il se retire régulièrement avec son matériel de son. Le titre, en featuring avec Jimmy Teriihoania, cumule 41 000 vues en deux semaines sur la chaîne Youtube Mooz Vibes.

« Je ne savais pas que les enfants allaient écouter (ses chansons), je ne savais même pas que ça allait être balancé partout , confie-t-il. Mes prochaines musiques, c’est sûr que je vais faire gaffe à ce qui sort de ma bouche. Pas de gros mots et pas de trucs vulgaires ! Enfin, on va essayer » , sourit-il.

Avec plus d’une dizaine de morceaux dans sa playlist, Puachoux a régalé le public du Nation Music Festival, organisé au parc Vairai vendredi dernier. Fort de son succès, il est également sollicité pour des prestations dans les îles… et à l’international. Prochaine étape, la Nouvelle-Calédonie, au mois de mars.  

Dernières news

Activer le son Couper le son