C’est au CDI que le projet s’est construit à raison de 4 heures de travail par jour. De l’écriture à l’enregistrement, en passant par le tournage, tout a été réalisé au sein de l’établissement. Pour son dynamisme et sa créativité, c’est la classe de 4e C qui a été choisie. « On a trouvé que c’était une super idée d’impliquer les élèves de manière personnelle puisque tout vient d’eux, de l’écriture jusqu’au film, explique Virginie Mathieu, professeure de français. Je pense que le résultat est là puisque les élèves sont contents d’eux. Ils sont fiers de leur travail. Ils sont fiers d’eux-mêmes et ils rayonnent aujourd’hui dans notre établissement grâce à leur chanson. »
L’amour, la violence ou encore le deuil, plusieurs thématiques sont abordées. « On a parlé de notre fenua, confie un élève. (…) Il faut qu’on s’aime les uns les autres. »
Pour Christime Guillots, principale de l’établissement, il s’agit de mettre en valeur le potentiel des élèves : « On a tout de suite saisi l’opportunité de mettre en avant et de valoriser les compétences de nos élèves, mais aussi de montrer une autre image de notre collège qui parfois est vu de l’extérieur plutôt négativement. »
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« La vie n’est pas facile dans un bidon ville, je veux du love pour ma famille, pour mon fenua » : un message d’espoir qui devrait toucher le public et pourquoi pas, faire de ce titre un succès. Pour l’artiste David Cairol, c’est « déjà un tube » : « sauf que les gens ne le savent pas encore. Je pense que ça va être une vraie surprise pour beaucoup de Tahitiens et beaucoup d’émotion aussi. Je sais qu’à chaque fois que je l’écoute, elle me procure quelque chose. J’ai une petite larme qui vient parce que c’est trop beau ce qu’ils ont écrit. C’est tellement touchant et à la fois juste. Même les mélodies. C’est leur texte, leurs mots, leur mélodie. C’est un tube en puissance. »
La sortie du titre et du clip vidéo est prévue pour le mois de septembre.