Ils étaient nombreux ce mercredi matin devant les portes du Conservatoire artistique. Les premiers parents sont arrivés une heure avant l’ouverture des inscriptions. Tous espérant trouver le créneau horaire idéal pour intégrer une activité à l’emploi du temps de leur enfant. « Il y a du monde, il faut s’armer de patience« , nous dit un papa. « Une fois par an on fait la queue, on prend son mal en patience », confie un autre.
Simon Pillard est professeur de violoncelle. Il encadre en moyenne une trentaine d’élèves. Cette année son effectif augmente. « En général j’ai toujours entre 29 et une trentaine d’élèves. Là je vais avoir un peu plus d’élèves. (…) On va avoir un peu plus de musique e chambre. »
Nouveauté à cette rentrée : dans la section des arts traditionnels, qui à elle seule attire la moitié de l’effectif avec un millier d’élèves, les cours sont dispensés en langue tahitienne. « Tout ce fait en langue tahitienne. (…) On va forcer même les demis à parler tahitien, mettre des mots sur les instruments (…) On va essayer. C’est une première pour nous aussi. John Mairai va nous aider, nous encadrer », explique Heremoana Urima, professeur de percussions et de ukulele
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Plus de 2200 élèves de tout âge sont attendus cette année au conservatoire artistique. Il sera toujours possible de s’inscrire après ses 3 jours de rentrée, mais ce sera en fonction des places encore disponibles.