A quelques minutes du spectacle, dans les coulisses, les artistes se préparent. Costumes, tailles et colliers de fleurs, l’excitation est vive pour les danseurs et danseuses.
« On est impatientes de monter sur scène et de danser devant tout le monde », déclare une jeune danseuse. Pour elle, le gala est l’occasion de présenter un spectacle préparé tout au long de l’année, mais également de montrer son amour pour sa culture.
Des enfants aux adolescents, filles et garçons en passant par les mamans, toutes les formations prennent tour-à-tour place sur la scène. Ils étaient une soixantaine cette année à fréquenter l’école de Danse de Keven Hauata. Aparima, ote’a et hula, pour les artistes, c’est l’aboutissement de longs mois de préparation.
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« Deux ans de travail qu’on a pu faire, et je peux dire que les danses ne sont pas oubliées, elles sont toutes acquises. Et la particularité aussi, c’est qu’on a fait en moins d’un mois la préparation, donc je suis fière. Mais ça c’est que la première partie, la deuxième partie, on va envoyer du lourd. Comme on dit toujours, le meilleur pour la fin », se réjouit Keven Hauata.
Dans la salle, on apprécie le spectacle. Le public est venu encourager un proche ou un ami. Keven veille au bon déroulement de la soirée. « C’est l’école de danse qui forme les futurs élites du Heiva », explique Keven. « Elles sont déjà formées pour passer dans les grands groupes professionnels ».
Cette année, ces élèves se contenteront uniquement de ce gala pour mettre la culture en valeur. Car covid oblige, le Heiva ne sera pas organisé à Bora Bora…