Cette année encore les présentoirs sont bien garnis. À peine sortis des cartons, les livres sont dévorés par les visiteurs. Des ouvrages en français, mais aussi en tahitien proposés par des auteurs de générations différentes. Une joie pour l’association « Lire sous le vent » qui en profite pour mettre en valeur ces artistes du fenua : « la Polynésie est très riche du nombre de ses auteurs et je suis très content de voir qu’il y a des jeunes qui se mettent à l’écriture », confie Jean-Marie Schemith, le président de l’association.

Une joie partagée également par les principaux éditeurs et auteurs de Polynésie. À chaque exposition, l’équipe essaye de satisfaire aussi bien les passionnés d’histoire que les amateurs de BD, ou les simples curieux, avec des œuvres pour toutes les bourses et pour tous les goûts. « Je pense qu’il y a un public qui est très friand de lecture, un public très éclectique », concède Patrick Chastel, membre de l’association Taparau. « Ça va aller de la jeunesse ou des enfants qui viennent avec leurs parents, aux adultes qui viennent acheter et aux personnes plus âgées qui viennent se renseigner et voir s’il y a des ouvrages qui parlent de l’ancien temps. C’est souvent sur des légendes et savoir s’il y a des ouvrages qui ont pu être écrits sur ce sujet ».

Un rendez-vous que certains ne manquerait pour rien au monde, « d’autant que le livre est un peu dans une mauvaise posture avec toutes les technologies modernes », selon Daniel Margueron, lui aussi membre de l’association Taparau. « Il faut montrer que le livre est absolument irremplaçable, de l’enfance à un âge plus mûr, on peut lire, on peut apprendre, on peut s’ouvrir à d’autres mondes ».
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Une professionnelle de l’illustration était également présente pour parler de son travail et partager son savoir-faire. À l’approche des fêtes de fin d’année, beaucoup ont apprécié l’initiative…