L’Australie, qui vient de sceller un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour contrer les ambitions territoriales de la Chine, avait demandé d’acquérir 12 hélicoptères MH-60R et leur équipement, d’une valeur évaluée à 985 milliards de dollars.
L’administration a prévenu le Congrès qu’elle avait décidé d’accepter cette requête, a indiqué la diplomatie américaine dans un communiqué.
Dérivé du UH-60 Black Hawk utilisé par l’armée de terre, le Sikorsky SH-60 Seahawk est un hélicoptère multirôle capable d’être déployé à bord d’un navire pour des opérations anti-surface ou anti-sous-marines, mais aussi pour le sauvetage, le ravitaillement ou le transport.
Canberra a aussi souhaité acheter un Boeing EA-18G Growler, un avion spécialisé dans le brouillage de communications, pour 125 millions de dollars, et l’administration a accepté cette demande, a précisé le département d’Etat.
« L’Australie est l’un de nos alliés les plus importants dans le Pacifique », souligne le communiqué. « Il est vital pour les intérêts nationaux des Etats-Unis que nous aidions nos alliés à développer et à maintenir une capacité d’autodéfense robuste et opérationnelle ».
L’Australie possède déjà 24 hélicoptères Seahawk et une dizaine de Growler.
Les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni ont annoncé le mois dernier un partenariat stratégique, AUKUS, incluant la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, avec pour corollaire l’annulation d’un contrat portant sur douze sous-marins français pour près de 60 milliards d’euros.