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« Le gouvernement n’envisage pas son rôle comme celui d’un arbitre » a rétorqué le Premier ministre. Il est « une partie au processus de Matignon », a-t-il insisté, et « nous entendons jouer notre rôle en accord avec les autres parties (…), respectueusement du résultat démocratique du 4 novembre mais avec le souci constant de faire en sorte que la paix demeure et prévale en Nouvelle-Calédonie ».
Concernant « le plan du gouvernement sur l’après-référendum », Edouard Philippe est convenu que « ce sera un exercice délicat ». « Je ne méconnais en rien les difficultés qui se dressent et qui continueront à se dresser sur le chemin », a-t-il ajouté.
« Le 5 novembre, quel que soit le résultat, les signataires devront se parler pour construire la suite, pour faire en sorte qu’au-delà de ce moment binaire où certains diront oui et d’autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse construire l’avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou », a plaidé le Premier ministre.
> Une organisation « fine » et « respectueuse »
« Ce référendum s’organise », a-t-il encore mis en avant, « et nous avons, avec le Parlement, pris l’ensemble des dispositions qui permettent l’organisation la plus fine, la plus respectueuse, de la capacité de chacun à prendre part à cette consultation essentielle ».
« Vous savez que nous avons organisé des méthodes pour permettre le vote à distance, que nous avons organisé des bureaux de vote pour ceux qui ne pourraient pas retourner chez eux. Tout cela était pensé, conçu par les signataires et repris par l’Assemblée nationale et le Sénat dans, d’ailleurs, un souci d’unanimité tout à fait admirable », a-t-il encore fait valoir.