Le Pacifique n’était jusqu’ici survolé que 400 heures chaque année par des avions de surveillance. Avec ces deux nouveaux avions, l’un basé à Samoa, l’autre au Vanuatu, cette force de contrôle va se multiplier. 1 400 heures en plus chaque année.
« Ce sera dirigé, et c’est ça le plus important, par ces pays : ce sont eux qui choisiront quels sont les endroits à surveiller, dans leur zone économique, là où ils savent qu’il y a un risque d’activité illégale, comme de la pêche interdite, les mouvements des gens, les trafics de drogues, tout ce dont on a parlé ici ces derniers jours », a expliqué à TNTV Marise Payne, la ministre des Affaires étrangères australienne.
« Ce sera dirigé, et c’est ça le plus important, par ces pays : ce sont eux qui choisiront quels sont les endroits à surveiller, dans leur zone économique, là où ils savent qu’il y a un risque d’activité illégale, comme de la pêche interdite, les mouvements des gens, les trafics de drogues, tout ce dont on a parlé ici ces derniers jours », a expliqué à TNTV Marise Payne, la ministre des Affaires étrangères australienne.
Marise Payne, Ministre australienne des Affaires étrangères :
« Sans surveillance aérienne, l’efficacité du contrôle de l’océan uniquement par des navires est très limitée », a ajouté Henry Puna, le Premier ministre des Îles Cook, très affectées par la pêche illégale. « Donc avoir ces avions, parallèlement à ces navires de contrôle, va permettre aux petits Etats insulaires d’aller bien plus loin dans la surveillance de leur océan. »
Les avions serviront donc à contrôler tout type d’activité illégale et de mouvement suspect. Le principal intérêt reste la préservation des stocks de thon, à la fois pour des raisons économiques, sociales et environnementales. L’Australie mène donc ce noble combat… qui est aussi peut-être une manière de masquer ses réticences à lutter contre le réchauffement climatique, au côté des îles les plus vulnérables.
Les avions serviront donc à contrôler tout type d’activité illégale et de mouvement suspect. Le principal intérêt reste la préservation des stocks de thon, à la fois pour des raisons économiques, sociales et environnementales. L’Australie mène donc ce noble combat… qui est aussi peut-être une manière de masquer ses réticences à lutter contre le réchauffement climatique, au côté des îles les plus vulnérables.
Marise Payne a aussi évoqué les relations entre Australie et Polynésie française :
Mike Leyral