Hospitalisé avec des brûlures au premier et au deuxième degré et des blessures provoquées par six coups de couteau, son agression a été comparée par Nicolas Maduro à celles « des terroristes de l’Etat islamique », pendant son émission télévisée dominicale, au cours de laquelle il a dénoncé ses opposants et réclamé justice.
Le manifestant mort samedi soir avait été blessé par balle à Valera, dans l’Etat de Trujillo, où se déroulait un rassemblement antigouvernemental.
Asesinan a joven en Valera; suben a 48 los fallecidos en protestas en el país https://t.co/mIIYXZRY8K pic.twitter.com/1DkylY3fjw
— Noticias Venezuela (@NoticiasVenezue) 21 mai 2017
Samedi, plus de 200.000 personnes ont manifesté à Caracas et dans plusieurs autres régions pour exiger le départ du président socialiste Nicolas Maduro, dont ils dénoncent la « dictature », et l’organisation de nouvelles élections.
Dans certains Etats de l’ouest comme ceux de Táchira, de Trujillo et de Mérida ainsi que dans les banlieues de la capitale, les manifestations ont viré à l’affrontement entre protestataires et policiers et militaires.
D’après l’ONG Foro Penal, on compte des centaines de blessés, quelque 2.200 personnes interpellées et au moins 161 incarcérées sur ordre des tribunaux militaires depuis le 1er avril, date des premières manifestations.