Une peau artificielle pour les patients souffrant de brûlures sévères

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L'entreprise française URGO, spécialisée dans le traitement des plaies et de la santé responsable, a récemment annoncé le lancement d'un projet de recherche intitulé GENESIS. Le principe : développer une peau artificielle visant à proposer une nouvelle solution de cicatrisation pour les plaies sévères. Pour ce faire, le projet bénéficie d'une aide de l'Etat de 22,8 millions d'euros.

Publié le 06/04/2021 à 11:29 - Mise à jour le 06/04/2021 à 11:29

L'entreprise française URGO, spécialisée dans le traitement des plaies et de la santé responsable, a récemment annoncé le lancement d'un projet de recherche intitulé GENESIS. Le principe : développer une peau artificielle visant à proposer une nouvelle solution de cicatrisation pour les plaies sévères. Pour ce faire, le projet bénéficie d'une aide de l'Etat de 22,8 millions d'euros.

Dans un communiqué de presse, le groupe Urgo explique qu’à ce jour, le seul traitement efficace pour cicatriser les plaies sévères reste l’autogreffe. Un traitement qui implique des interventions chirurgicales multiples et de longs séjours à l’hôpital pour les patients brûlés.

Par ailleurs, l’autogreffe représente un coût de prise en chargé élevé pour le système de santé, pouvant atteindre 100 000 euros pour les brûlures les plus graves.

Expert reconnu dans le soin des plaies et disposant de 22 filiales à travers le monde, URGO démontre que le projet de recherche GENESIS vient en réponse face à un enjeu majeur de santé publique. Il s’agit non seulement de créer une peau artificielle mais aussi de rendre cette solution thérapeutique accessible au plus grand nombre.

Cette peau artificielle aura pour vocation d’assumer les fonctions essentielles de la peau et de fermer les plaies les plus complexes sans imposer de recours à l’autogreffe. Ce traitement pourra ainsi réduire la durée d’hospitalisation et de traitement des patients concernés. Autre conséquence donc de cette peau artificielle : diminuer la souffrance et le risque de complication des patients.

Un projet soutenu par l’Etat français à hauteur de 22,8 millions d’euros. Sur Twitter, Emmanuel Macron a qualifié Genesis d' »une grande fierté ».

Pour relevé ce défi, URGO s’est entouré de quatre partenaires : le laboratoire de l’AFM-Téléthon, l’établissement français du sang, Dassault Systèmes et le Laboratoire de Biologie tissulaire et Ingénierie Thérapeutique (CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1).

Le président d’URGO Médical, Guirec Le Lous, a assuré que l’« objectif aujourd’hui est d’aider les professionnels de santé à prendre en charge les plaies sévères en développant un traitement efficace pour soulager les patients plus rapidement. Créer de la peau artificielle est une véritable défi scientifique et technologique. Pour aller sur ce nouveau territoire de recherche, nous voulions réunir les meilleurs dans leur domaine. Nous sommes depuis toujours convaincus de la force de la recherche partenariale public-privé ».

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