Parmi les quelque 80 oeuvres présentes dans la maison de vente aux enchères Sothebys, on retrouve des objets africains ou polynésiens. Ils sont tous issus de collections privées. En tête de liste, un prestigieux siège d’une rareté bien définie. » On en connait très peu, de ces grands sièges de notables, qui viennent de l’île de Rurutu. On en connait précisément 7″, nous explique Marguerite de Sabran, directrice du département des Arts d’Afrique et d’Océanie.
Ce qui rend ce siège si exceptionnel, c’est la modernité de sa conception qui révèle l’avancée des techniques polynésiennes de l’époque et la pureté de ses courbes, mais pas seulement. Ce siège appartenait à l’explorateur Gerorge Bennet, qui l’a rapporté de son expédition en 1822. » Vous pouvez voir au dos de l’assise, Georges Bennett, octobre 1822, Rurutu. C’est l’un des seuls objets sur lequel il va écrire directement. Une manière de montre que c’est un objet qu’il a décidé de garder et qui restera toute sa vie dans sa collection« , rajoute Marguerite de Sabran.
Une collection qui a été dispersée en Angleterre jusqu’à ce qu’un collectionneur privé retrouve sa trace au début des années 2000. Aujourd’hui, il doit à nouveau changer de propriétaire. Mais en plus d’avoir du goût, le futur acquéreur devra avoir de l’argent ! Entre 60 et 84 millions de Fcfp.
À qui reviendra cet objet exceptionnel du fenua ? Le mystère persistera jusqu’au coup de marteau ce mercredi.
Ce qui rend ce siège si exceptionnel, c’est la modernité de sa conception qui révèle l’avancée des techniques polynésiennes de l’époque et la pureté de ses courbes, mais pas seulement. Ce siège appartenait à l’explorateur Gerorge Bennet, qui l’a rapporté de son expédition en 1822. » Vous pouvez voir au dos de l’assise, Georges Bennett, octobre 1822, Rurutu. C’est l’un des seuls objets sur lequel il va écrire directement. Une manière de montre que c’est un objet qu’il a décidé de garder et qui restera toute sa vie dans sa collection« , rajoute Marguerite de Sabran.
Une collection qui a été dispersée en Angleterre jusqu’à ce qu’un collectionneur privé retrouve sa trace au début des années 2000. Aujourd’hui, il doit à nouveau changer de propriétaire. Mais en plus d’avoir du goût, le futur acquéreur devra avoir de l’argent ! Entre 60 et 84 millions de Fcfp.
À qui reviendra cet objet exceptionnel du fenua ? Le mystère persistera jusqu’au coup de marteau ce mercredi.
Éric Dupuy