Un recensement des étudiants ultramarins en métropole pour planifier leur retour

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Les étudiants ultramarins dans l'hexagone vont être recensés pour connaître leurs besoins, identifier ceux qui veulent et peuvent rentrer chez eux, et planifier les quatorzaines à mettre en place, annonce dimanche un arrêté publié au journal officiel.

Publié le 19/04/2020 à 9:19 - Mise à jour le 19/04/2020 à 9:19

Les étudiants ultramarins dans l'hexagone vont être recensés pour connaître leurs besoins, identifier ceux qui veulent et peuvent rentrer chez eux, et planifier les quatorzaines à mettre en place, annonce dimanche un arrêté publié au journal officiel.

« Il est créé, au ministère des outre-mer, un traitement automatisé de données à caractère personnel » dont l’objectif « est d’évaluer et d’organiser les besoins en termes de quarantaine des étudiants ultramarins en mobilité dans l’Hexagone dans la perspective de leur retour sur leur territoire », précise l’arrêté, signé de la ministre des Outre-mer Annick Girardin.

« Merci à l’État de vouloir organiser le retour de nos étudiants dans leur collectivités » a réagit la députée Nicole Sanquer.

Le responsable de ce recensement informatisé des données des étudiants ultramarins sera le délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer et la visibilité des outre-mer, Maël Disa. 

« Maintenant que nous savons que les universités ne vont pas rouvrir, les étudiants commencent à s’interroger sur les modalités de retour puisque dans les territoires d’Outre-mer les accès aériens sont réduits, qu’il y a des quatorzaines qui sont mises en place, il va falloir les accompagner », a expliqué à l’AFP le délégué interministériel Maël Disa.

« Mais dans un premier temps, il faut déjà savoir combien des 40 000 étudiants ultramarins en métropole (dont 8 000 primo-arrivants) sont encore dans l’hexagone et quels sont leurs besoins », a-t-il expliqué. 

« On va s’appuyer sur les associations pour faire de l’accompagnement, qui pourra prendre la forme d’une aide alimentaire ou financière » pour ces étudiants, a-t-il précisé.

« Ensuite nous verrons comment envisager les modalités de certains retours. Il faut voir comment organiser les quartorzaines, en fonction des territoires », a-t-il poursuivi, précisant qu’il est envisagé que certaines quatorzaines strictes, obligatoires pour tous les entrants dans un territoire ultramarin, puissent éventuellement se faire dans l’hexagone.   

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