Un Polynésien recherché par la police à Arras

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Publié le 25/10/2016 à 12:54 - Mise à jour le 25/10/2016 à 12:54

« Le Maori, terreur des terrasses », c’est par ce titre que le journal La Voix du Nord, relate les faits. Expliquant que par deux fois au Couleur café, Teva Taumihau, tatoueur polynésien installé à Arras, a fait parler de lui. La première fois c’était dans la nuit du 29 au 30 septembre.
Selon le quotidien, l’homme fortement alcoolisé, est entré dans le café pour arrêter la musique. Une cliente a tenté de s’interposer. « Ma main, c’est une massue ! «  lui aurait-il lancé. Il l’aurait ensuite attrapée par les cheveux, lui en arrachant une touffe, et l’aurait jetée sur le sol. Puis, Il aurait saisi par la gorge d’autres clients qui tentaient de s’interposer, avant de finir tranquillement son verre. Le même soir, l’homme aurait arraché un panneau de signalisation, le tout filmé par des caméras de vidéosurveillance.

Quelques jours plus tard, Teva Taumihau a récidivé, toujours dans le même café. Dans la nuit du 5 au 6 octobre, à la fermeture de la terrasse, il aurait refusé de s’en aller. Le bar, dont les gérants lui avaient dit de ne pas revenir, a appellé la police. Entre-temps, l’homme a saisi le verre de bière d’un client et l’a bu aussi sec. Il aurait également donné des coups à plusieurs clients.
Un homme s’est interposé. Le « Polynésien » comme on le surnomme à Arras, l’a mis à terre avant de le rouer de coups de pied, aidé par Belaid Lhamour, l’une de ses connaissances. La victime a eu dix jours d’incapacité totale de travail (ITT) suite à de multiples fractures au visage.

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Comme défense lors de ses auditions, Teva Taumihau expliquait « répondre à des insultes racistes ». Pour le président du tribunal, « on écarte tout de suite son discours de légitime défense. Dommage qu’il ne soit pas présent à l’audience pour le comprendre. Ses réactions sont juste disproportionnées. »

Déjà placé sous contrôle judiciaire, Teva Taumihau a été condamné à dix-huit mois de prison dont six avec sursis. Un mandat d’arrêt a été émis à son encontre. Belaid Lhamour, présent à l’audience et au casier judiciaire déjà bien chargé, a été condamné à une peine de sept mois de prison, pour participation à ces violences aggravées et outrage contre les policiers.

Rédaction Web

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