Nouvelle-Zélande : séisme de magnitude 7,8 suivi d’un tsunami

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Publié le 12/11/2016 à 5:02 - Mise à jour le 12/11/2016 à 5:02

« Nous ne pouvons exclure » que le bilan de deux personnes tuées ne s’alourdisse, compte-tenu des « problèmes de communications » avec les régions touchées de l’Ile du Sud où s’est produit le tremblement de terre, a déclaré lundi en début de matinée le Premier ministre John Key.

Le ministère néo-zélandais de la Défense civile s’est borné à souligner que cette onde océanique consécutive au choc tellurique avait un caractère « dangereux » et qu’un « tsunami destructeur » était « possible » , même si aucune victime n’a été signalée dans un premier temps.
 

« La première vague pourrait ne pas être la plus haute », a prévenu ce ministère, ajoutant que d’autres pouvaient continuer à arriver.
 

Le tremblement de terre, largement ressenti dans le pays, est survenu lundi à 00H02 heure locale (dimanche 11H02 GMT) à 23 km de profondeur et à quelque 90 kilomètres au nord de la ville de Christchurch, sur l’île du Sud, où un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011, a annoncé l’Institut de géologie américain (USGS).
 

Les autorités ont déclenché une alerte au tsunami pour les zones côtières du Sud aussitôt après la principale secousse tellurique, appelant les habitants de la côte est de se rendre sur les hauteurs.
 

Des informations ont fait état de bâtiments endommagés dans la petite localité rurale de Cheviot, près de l’épicentre. Des pannes de courant et de téléphone ont été constatées dans de nombreuses régions.
 

« Nous étions endormis et nous nous sommes réveillés en sentant la maison trembler », a raconté à l’AFP Tamsin Edensor, une mère de deux enfants, à Christchurch.
 

« ça a continué à aller et venir en s’intensifiant », a-t-elle ajouté, soulignant que le tremblement de terre avait duré « longtemps ».
 

« J’espère que tout le monde est sain et sauf après le séisme de cette nuit », a tweeté le Premier ministre John Key.
 

Selon la sismologue Anna Kaiser, qui travaille pour le centre gouvernemental GNS Science, les secousses se sont produites près de la côte.
 

En septembre, un petit tsunami avait touché les côtes orientales de la Nouvelle-Zélande à la suite d’un fort séisme en mer qui n’avait fait ni victimes ni dégâts.
 

La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l’Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la « ceinture de feu » du Pacifique, où jusqu’à 15.000 séismes sont enregistrés chaque année.
 

AFP

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