En mars 2019, Brenton Tarrant a utilisé tout un arsenal d’armes semi-automatiques pour abattre de sang-froid des fidèles assistant à la prière du vendredi dans deux mosquées de Christchurch (sud de la Nouvelle-Zélande), diffusant des images de son attaque en direct sur les réseaux sociaux. Ses victimes étaient toutes musulmanes et comprenaient des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Il a été condamné en août 2020 à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle -une première en Nouvelle-Zélande- après avoir plaidé coupable des 51 meurtres, de 40 tentatives de meurtre et d’un acte terroriste. « Un appel contre les condamnations et la sentence a été déposé », a annoncé mardi Liz Kennedy, une porte-parole du bureau du juge.
Tony Ellis, avocat de M. Tarrant à l’époque, avait expliqué en 2021 que son client avait cru que « la solution la plus simple pour lui était de plaider coupable », ce qui équivalait à une plaidoirie faite sous la contrainte.
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M. Ellis a indiqué mardi à l’AFP avoir été congédié et par conséquent ne plus être en mesure de commenter cette affaire. Lors de l’énoncé de la sentence, le juge Cameron Mander avait dit prononcer à l’encontre du tueur « la punition la plus sévère possible » pour ses actes « inhumains ». « Vos crimes sont si cruels que même si vous êtes détenu jusqu’à votre mort, cela ne satisfera pas les besoins de sanctions », avait alors affirmé M. Mander.