L’éruption a débuté aux alentours de 15h15 dimanche (01h15 GMT lundi), a indiqué l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), précisant qu’elle avait été « précédée par une période de forte sismicité ».
Après janvier et juin, c’est la troisième fois cette année que le volcan entre en éruption.
Le volcan est situé loin des zones d’habitation mais les services d’urgence d’Hawaï ont mis en garde contre le rejet de gaz volcaniques, particulièrement le dioxyde de soufre, irritant pour les yeux et les voies respiratoires, qui peut affecter les habitants, les récoltes et le bétail.
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« À ce stade, la lave sur le Kilauea est confinée au sommet et ne pose pas de menace pour les habitants. Cependant, les éruptions émettent des particules et des gaz qui peuvent créer des problèmes respiratoires », a averti l’institut sur X (ex-Twitter).
Les images diffusées en direct sur le site de l’USGS montraient des fontaines de lave s’échappant de multiples fissures dans le cratère.
« La hauteur des fontaines de lave a baissé depuis le début de l’éruption mais peut encore aller jusqu’à 20 à 25 mètres », a indiqué l’USGS dans son point actualisé lundi à 05H20 GMT.
Le niveau d’alerte a été relevé de « surveillance » à « mise en garde » et celui pour l’aviation est passé à rouge. Le Kilauea, un volcan dit « bouclier » car il est plat, est plus petit mais bien plus actif que son voisin le Mauna Loa. En éruption quasi sans discontinuité entre 1983 et 2019, le Kilauea est l’un des six volcans actifs de l’archipel hawaïen.