Après les élections provinciales du 12 mai, et l’élection d’un gouvernement collégial par le Congrès le 13 juin, les tentatives pour élire un président avaient échoué, faute d’accord à droite.
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Les cinq membres indépendantistes de l’exécutif avaient présenté deux candidats : l’un issu des rangs de l’UC-FLNKS, qui a obtenu trois voix, et l’autre de l’UNI (FLNKS), qui en a recueilli deux.
Ces divergences dans le camp indépendantiste n’ont pas permis de désigner un vice-président. Cette élection a été remise à mardi.
« Le rétablissement des équilibres des comptes sociaux, la relance économique, la prévention de la délinquance et les violences faites aux femmes figurent parmi mes priorités », a déclaré à la presse Thierry Santa, qui a plaidé « pour un mode de gouvernance partagé ».
Ce diplômé en sciences économiques, élu depuis 2014, s’est par ailleurs montré serein quant à l’exercice de sa mission avec à la tête du Congrès, l’assemblée législative, un opposant indépendantiste.
Roch Wamytan (UC-FLNKS) a été élu président du Congrès le 24 mai dernier grâce à l’apport des voix d’un parti communautaire wallisien et futunien, L’Eveil océanien, qui a ensuite fait alliance avec L’Avenir en confiance pour le gouvernement. « Ça ne m’inquiète pas plus que ça. Au contraire, c’est peut-être une manière de répartir les responsabilités entre les sensibilités calédoniennes », a déclaré à l’AFP Santa.
Dans un communiqué, Calédonie Ensemble a indiqué « prendre ses responsabilités » en soutenant Santa, compte tenu de l’urgence de certains dossiers, mais qu’en « aucune manière » il n’approuvait « le programme économique et social de l’Avenir en confiance et de l’Eveil océanien‘.
Aucun indépendantiste n’a souhaité s’exprimer.
La Nouvelle-Calédonie a refusé l’indépendance à 56,7% lors d’un référendum en novembre. Un deuxième référendum d’autodétermination doit être organisé en 2020, puis si le « non » à l’indépendance l’emporte de nouveau, un troisième en 2022.
Rédaction web avec AFP