Le rôle du gouvernement, c’est que cette dernière étape « se tienne en bon ordre et dans de bonnes conditions », a insisté le chef de l’État pour qui « quel que soit le choix, nous aurons à bâtir le jour d’après ».
Et « le jour d’après, quel que soit le choix, il y aura une vie ensemble » avec la France, notamment « compte tenu de la réalité géopolitique de la région », a déclaré le chef de l’État en marge d’une conférence de presse sur la présidence française de l’Union européenne.
« Le rôle du président de la République n’est pas d’être dans un camp », a-t-il affirmé, rappelant toutefois avoir dit lors d’une visite sur l’île, en 2018, que « la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie ». « Et ça ne sonne pas l’abandon », a ajouté Macron en soulignant les efforts d’un gouvernement au rôle « inédit quant à la Nouvelle-Calédonie : c’est la seule mandature qui aura eu à organiser les 3 référendums décidés » par les accords de Matignon en 1988 et Nouméa en 1998.
– PUBLICITE –
Deux référendums sur l’indépendance ont déjà eu lieu en Nouvelle-Calédonie en 2018 et 2020, et ont été remportés par les pro-France (56,7% puis 53,3% des voix).
Invoquant la crise sanitaire, les indépendantistes du FLNKS, qui souhaitaient un report à septembre à 2022, ont décidé de ne pas participer au vote du 12 décembre.