» Un peuple qui perd uni est un peuple qui a été rendu minoritaire chez lui par la colonisation de peuplement. Si le peuple perd parce qu’il est divisé, quelle crédibilité garde-t-il pour la suite de son combat ? « , s’est il interrogé.
– PUBLICITE –
Ses déclarations visent notamment le Rassemblement des indépendantistes et nationalistes (RIN), formation indépendantiste minoritaire, qui incarne un courant radical et contestataire. Le RIN, qui n’a pas exclu un boycott du référendum, s’oppose notamment à l’accord qui a été trouvé en décembre sur le corps électoral référendaire.
La semaine dernière, Daniel Goa, également président de l’Union Calédonienne, l’un des principaux partis du FLNKS, avait fustigé le discours « pseudo-révolutionnaire » du RIN, qui ne sert qu’à attiser les vieilles querelles d’un autre temps et à faire peur ».
» Toutes les forces indépendantistes et progressistes doivent être mobilisées sur l’enjeu de l’unité « , a également déclaré M. Goa, alors que le FLNKS est confronté depuis de nombreuses années à des divisions internes.
Lors de cette convention, le FLNKS devrait acter son projet de société, qui sera le socle de sa campagne.
Compte tenu des équilibres électoraux actuels, une majorité de Calédoniens devraient répondre « non » à la question » voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? « , qui leur sera posée le 4 novembre.
M.Goa, qui ne défend pas « une indépendance de rupture avec la France », entend cependant » veiller au maintien absolu du processus de décolonisation pour aboutir à l’émancipation de notre pays dans le cadre d’une nouvelle souveraineté « .
La convention FLNKS intervient à quelques jours de la visite du 3 au 5 mai d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie.