Le dispositif, qui limite les arrivées de passagers à un vol hebdomadaire en provenance de Paris et un en provenance de Wallis-et-Futuna, était jusqu’alors prévu pour durer jusqu’au 31 octobre. Les premières mesures de protection des frontières et de suppression de vols avaient été prises dès mars 2020.
« On ne touche pas au protocole sanitaire en place, il nous faut être très strict avec le sas », a déclaré Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement collégial, redoutant que le très contagieux variant Delta franchisse cette barrière. Tout passager arrivant à Nouméa est soumis s’il est vacciné avec un vaccin ARN messager à 7 jours de confinement en hôtel et à 14 jours s’il n’est pas vacciné. Test PCR et sérologie sont également obligatoires.
Alors que moins de 30% de la population calédonienne est totalement vaccinée, Yannick Slamet a exhorté les habitants à se rendre dans les nombreux centres ouverts dans tout l’archipel et a annoncé une campagne de vaccination de proximité du 14 au 17 août prochains dans plusieurs tribus kanak et sur le site d’une grande foire agricole.
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« Les doses que nous envoie l’Etat suffisent largement pour vacciner toute la Nouvelle-Calédonie. Notre préoccupation est d’ailleurs que celles en stock seront périmées fin septembre », a déploré M. Slamet, qui mise toutefois sur une immunité collective d’ici la fin de l’année.
Mercredi matin, un porte-parole du FLNKS, parti indépendantiste, a également « lancé un appel à tous les militants pour qu’ils se fassent vacciner » compte tenu du démarrage prochain de la campagne pour le référendum sur l’indépendance, qui a lieu le 12 décembre.
Une vingtaine de soignants volontaires vont par ailleurs aller prêter main forte dans les prochains jours aux équipes médicales de Polynésie française, débordées par une vague épidémique due au variant Delta.