« Ce dossier a été classé sans suite une première fois. Je suis donc serein et me tiens à la disposition de la justice », a déclaré au quotidien Les Nouvelles-Calédoniennes M. Gygès, mis en examen pour concussion.
Dans cette affaire, évoquée depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux, il est reproché à M. Gygès (droite loyaliste), également en charge de l’économie au sein du gouvernement collégial calédonien, d’avoir reçu 5,5 millions de Fcfp d’indemnités, lors d’un changement de poste, qui pourraient être contraires à la réglementation.
Collaborateur de Sonia Backés alors membre de l’exécutif et actuellement présidente de la Province sud, jusqu’au 12 juin 2014, il en était devenu le directeur de cabinet le mois suivant, après des élections territoriales.
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C’est entre ces deux postes, séparés de quelques jours, que Christopher Gygés avait obtenu les indemnités contestées, et que deux arrêtés avaient été signés, l’un mettant fin à ses fonctions et l’autre lui en attribuant de nouvelles.
« L’arrêté qui le licencie a été signé après celui qui l’a réembauché », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
La rémunération supérieure au barême légal de M. Gygés est également questionnée par la justice.
« Tous les actes ont été validés par le contrôle de légalité et par la paierie de Nouvelle-Calédonie », s’est défendu le porte-parole de l’exécutif.