Le passé d’Alain Mafart ressurgit à cause d’une photo

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Publié le 13/12/2016 à 9:28 - Mise à jour le 13/12/2016 à 9:28

Alain Mafart lors d’un reportage au parc aux singes de Jigokudani, au Japon,  a rapporté une photo qui fait partie de la sélection du Musée d’histoire naturelle de Londres pour son concours annuel de photographie de nature.

Or, dans sa première vie, Alain Mafart a participé au sabotage du Rainbow Warrior, le navire de Greenpeace dans le port d’Auckland (Nouvelle-Zélande) où Fernando Pereira, photographe militant pour la défense de l’environnement a trouvé la mort. L’ agent de la DGSE, avait été condamné à dix ans de prison pour « homicide involontaire » par la justice néo-zélandaise.

Pressenti pour être nommé  « photographe animalier de l’année » par le Musée d’histoire naturelle de Londres, cette nomination a fait bondir Greenpeace.

« Les qualités techniques et artistiques de la photo d’Alain Mafart ne font aucun doute, assure John Sauven, directeur de l’organisation au Royaume-Uni. Mais nous voulons que les gens sachent qui est cet homme et de quoi il a été responsable. Il a tué un photographe de l’environnement au cours d’un acte de terrorisme d’Etat. Il convient que le Muséum d’histoire naturelle retire cette candidature. »
 

Rédaction Web avec Philippe Bernard du Monde

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