« Ces risques se trouvent aggravés sous l’effet d’une concentration urbaine sur le littoral, de son anthropisation, de l’affaiblissement des récifs coralliens et des marais à mangroves, d’une forte vulnérabilité du bâti », rappellent les ministères.
Ingénieur en chefs des ponts, des eaux et des forêts, Frédéric Mortier était jusqu’alors le représentant local de la Délégation interministérielle à la reconstruction post-ouragan Irma des îles St Barthélémy et St Martin. Il avait aussi dirigé la mise en place du Parc national amazonien de Guyane et piloté, au sein de l’Office national des forêts, le chantier de reconstitution des forêts publiques après les tempêtes de 1999.
Il devra aussi « réfléchir aux mesures permettant d’améliorer le taux de couverture assurantielle qui reste trop bas dans les territoires d’outre-mer », mais aussi mettre en œuvre « le plan national de prévention et de lutte contre les algues sargasses ».
Cette nomination « est un pas important dans la construction de la Trajectoire Outre-mer 5.0, et notamment dans l’accomplissement de l’objectif Zéro vulnérabilité aux changements climatiques », a indiqué la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
Cette « trajectoire Outre-mer 5.0 », présentée début avril, se compose de cinq objectifs de développement durable pour les territoires ultramarins : « Zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole, zéro exclusion et zéro vulnérabilité ».