Le gouvernement va envoyer 40 millions de masques aux 7 millions de Français les plus pauvres

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Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué mercredi sur la chaîne de télévision France 2 que le gouvernement allait envoyer gratuitement 40 millions de masques grand public lavables aux 7 millions de Français les plus pauvres.

Publié le 22/07/2020 à 9:30 - Mise à jour le 22/07/2020 à 9:30

Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué mercredi sur la chaîne de télévision France 2 que le gouvernement allait envoyer gratuitement 40 millions de masques grand public lavables aux 7 millions de Français les plus pauvres.

« Il est évident que la France ne laissera pas des personnes dans l’incapacité de s’équiper en masques », a-t-il assuré, alors que le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos depuis lundi pour enrayer une reprise de l’épidémie de coronavirus, et pourra même valoir une amende de 135 euros (environ 16 160 Fcfp) en cas d’infraction.

« Nous allons envoyer 40 millions de masques grand public lavables, utilisables 30 fois, de manière à fournir 7 millions de Français qui sont au niveau du seuil de pauvreté -bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire-, de manière à ne leur demander aucune démarche », a-t-il détaillé.

« Nous passons un contrat avec la Poste qui s’est engagée à envoyer d’ici quelques jours seulement ces masques gratuits, pour une protection de trois mois », a-t-il poursuivi. 

« Par ailleurs, l’assurance maladie remboursera à 100% les masques chirurgicaux pour 2 millions de Français qui sont porteurs de vulnérabilité », précise le ministre.

L’association de consommateurs CLCV avait pointé lundi un problème de « surcoût pour les populations précaires ».

Le ministre a en outre indiqué que « d’éventuelles mesures supplémentaires » pour renforcer les contrôles aux frontières pourraient être prises vendredi lors du nouveau Conseil de défense sur la crise du Covid-19.

Interrogé sur les délais d’attente pour se faire tester, il a également indiqué avoir signé ce matin un arrêté permettant aux techniciens de laboratoire mais aussi « aux aide-soignants, aux étudiants en santé et même aux secouristes » de pouvoir réaliser les tests alors que les laboratoires manquent de bras.

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