Mad: @iaeaorg pushes Japan for urgent disposal of contaminated #Fukushima water – even though this contains not only #tritium but other elements including radioactive #iodine, #cesium and #strontium https://t.co/Mk74B0wxyP pic.twitter.com/DcqBYar61l
— Reinhard Uhrig (@reinharduhrig) 13 novembre 2018
Mais comme l’a annoncé l’agence de presse Reuters, au terme d’une semaine d’inspection du site par ses experts, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a demandé au gouvernement nippon « de se débarrasser de l’eau stockée à Fukushima ». Une décision “doit être prise d’urgence, engageant toutes les parties prenantes, pour garantir les activités de démantèlement” a déclaré l’AIEA. En effet, « l’eau traitée s’accumule dans les réservoirs sur le site et devrait atteindre la capacité de réservoir actuellement prévue d’ici trois à quatre ans », décrivent les experts de l’AIEA qui redoutent que les citernes cèdent en cas de nouvel événement sismique.
Alors que faire de cette eau contaminée ? Le Japon envisagerait de la rejeter dans l’océan Pacifique comme le rapportent plusieurs médias locaux, la solution la moins chère. Et même si le gouvernement assure avoir nettoyé l’eau de la plupart de ses radio-éléments à l’exception du tritium, les pêcheurs et les habitants de la région de Fukushima craignent les effets à long terme de ces rejets sur la faune et la flore marines.
Le rapport final de l’AIEA sur Fukushima devrait être présenté d’ici la fin janvier 2019.