Le gouvernement japonais pourrait rejeter les eaux contaminées de Fukushima dans le Pacifique

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Publié le 20/11/2018 à 15:39 - Mise à jour le 20/11/2018 à 15:39

Plus de sept ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima survenue au Japon à la suite du séisme et du tsunami de 2011, le gouvernement japonais stocke toujours un million de tonnes d’eau contaminée, soit l’équivalent de 500 piscines olympiques. Cette eau qui contient toujours des éléments radioactifs a servi à refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire accidentée.

Mais comme l’a annoncé l’agence de presse Reuters, au terme d’une semaine d’inspection du site par ses experts, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a demandé au gouvernement nippon « de se débarrasser de l’eau stockée à Fukushima ». Une décision “doit être prise d’urgence, engageant toutes les parties prenantes, pour garantir les activités de démantèlement” a déclaré l’AIEA. En effet, « l’eau traitée s’accumule dans les réservoirs sur le site et devrait atteindre la capacité de réservoir actuellement prévue d’ici trois à quatre ans », décrivent les experts de l’AIEA qui redoutent que les citernes cèdent en cas de nouvel événement sismique.

Alors que faire de cette eau contaminée ? Le Japon envisagerait de la rejeter dans l’océan Pacifique comme le rapportent plusieurs médias locaux, la solution la moins chère. Et même si le gouvernement assure avoir nettoyé l’eau de la plupart de ses radio-éléments à l’exception du tritium, les pêcheurs et les habitants de la région de Fukushima craignent les effets à long terme de ces rejets sur la faune et la flore marines.

Le rapport final de l’AIEA sur Fukushima devrait être présenté d’ici la fin janvier 2019.

Rédaction web

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