Vingt mois après que l’Australie a fermé ses frontières, certains détenteurs de visas, ainsi que les citoyens japonais et sud-coréens, pourront entrer sur le territoire à partir du 1er décembre. « L’Australie rouvre au monde », a déclaré la ministre de l’Intérieur Karen Andrews en annonçant la nouvelle, ajoutant qu’il s’agissait « d’un nouveau pas en avant pour l’Australie ».
Les citoyens australiens, les détenteurs de visas et les citoyens japonais, sud-coréens et singapouriens pourront désormais se rendre dans le pays avec seulement un test Covid-19 négatif avant le départ s’ils sont vaccinés. Cependant, certains États australiens exigent toujours une quarantaine à l’entrée.
Le gouvernement de Scott Morrison a levé les restrictions concernant les voyages à l’étranger pour les Australiens le mois dernier, suscitant un boom des réservations pour l’été de l’hémisphère sud. Mais il avait catégoriquement refusé d’assouplir les restrictions pour les non-Australiens, une décision qui avait bloqué en Australie environ 1,4 million de détenteurs de visas qualifiés, sans possibilité de retour s’ils décidaient de quitter le pays.
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Les groupes professionnels et le secteur universitaire ont fait pression pour que les détenteurs de visas vaccinés soient autorisés à rentrer, alors qu’ils s’efforcent de pourvoir les postes et se préparent à entamer une troisième année de restrictions.
Selon Universities Australia, qui représente le secteur universitaire, 130 000 étudiants internationaux sont encore hors du pays. « Ils ne veulent rien de plus que rejoindre leurs camarades de classe en Australie », a déclaré la directrice générale du groupe, Catriona Jackson, qui a qualifié la décision d' »excellente nouvelle ».
Les restrictions avaient laissé craindre que de nombreux étudiants asiatiques choisissent d’étudier en présentiel aux États-Unis ou en Europe plutôt que de payer pour des cours en ligne basés en Australie.
Aucune indication n’a encore été donnée quant à la réouverture du pays au tourisme, un coup dur pour le secteur durement touché, le nombre de visiteurs s’étant pratiquement réduit à néant depuis la fermeture des frontières en mars 2020.