Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer et la rapporteure (LREM) Anne-Christine Lang ont estimé que cette revendication, bien qu’importante, ne relevait « pas de la loi » et qu’imposer cette mesure n’était « pas nécessaire ». « Cela reviendrait à tapisser toutes les salles de classes de nos bonnes intentions », a ajouté le ministre, qui venait de refuser un amendement réclamant l’affichage obligatoire de la Charte de l’environnement dans les classes.
« C’est 3 millions de Français qui n’apparaissent pas sur les cartes. Il s’agit juste de rétablir ce qu’est la France », a fait valoir de son côté la députée PS de la Réunion et ancienne secrétaire d’Etat à l’Egalité réelle Ericka Bareigts.
Une série d’amendements LR ou RN visant à instaurer le port de l’uniforme notamment pour « gommer les inégalités sociales » ou lutter « contre les tenues cultuelles » ont aussi été rejetés. Tout en indiquant avoir « vu les bienfaits de l’uniforme » quand il était recteur en Guyane, le ministre a jugé « contreproductif » de vouloir l’imposer à l’échelle nationale.
Évoquant les drapeaux ou l’uniforme, des élus PCF et Insoumis ont déploré que l’Assemblée « ne parle que de chiffons » depuis le début des travaux lundi sur le projet de loi.
Rédaction web avec AFP