Le comité d’urgence sur le Covid-19 de l’OMS, présidé par le Français Didier Houssin, se réunit tous les trois mois pour faire le point sur la situation.
Suite à sa dernière réunion la semaine dernière, il a publié mardi une déclaration dans laquelle il souligne que « si des progrès ont été réalisés grâce à une utilisation accrue des vaccins contre le Covid-19 et des traitements, l’analyse de la situation actuelle et les modèles de prévision indiquent que la pandémie est loin d’être terminée ».
C’est ce même comité qui, lors de sa seconde réunion le 30 janvier 2020, avait conseillé au directeur général de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut échelon d’alerte en matière d’épidémie. Ce qu’il avait fait.
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Dans sa déclaration publiée mardi, le comité indique avoir décidé la semaine dernière « à l’unanimité que la pandémie constitue toujours un événement extraordinaire qui continue de nuire à la santé des populations du monde entier, présente un risque de propagation internationale et de perturbation du trafic international, et nécessite une réponse internationale coordonnée ».
Dans ses recommandations aux États, le comité reste opposé au principe de la preuve vaccinale pour les voyages internationaux, étant donné la distribution inéquitable des vaccins dans le monde. Il demande par ailleurs aux États de « reconnaître tous les vaccins qui ont reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence » de l’OMS.
Jusqu’à présent, l’OMS a donné son homologation aux deux vaccins à ARN messager de Moderna et de Pfizer/BioNTech, aux deux vaccins chinois de Sinopharm et Sinovac, au vaccin de Johnson & Johnson ainsi qu’à diverses versions de celui d’Astrazeneca. Une décision est attendue très prochainement pour le vaccin Covaxin développé par le laboratoire indien Bharat Biotech.